jeudi 18 août 2011

La France contre l'Afrique



L'ouvrage de Mongo Beti, La France contre l'Afrique, qui relate l'expérience de son retour au Cameroun après trente ans d'exil, se rapproche selon moi de deux oeuvres dont il partage la clairvoyance : l'étrange défaite de Marc Bloch (qui analyse la décomposition et les sursauts de la France lors de la débâcle de juin 1940) ou le maghreb entre deux guerres de Jacques Berque (qui analyse les effets de la colonisation sur la société algérienne et maghrebine).

Le point commun est cette analyse de ce qui se passe sous les yeux de l'auteur, et la capacité d'en tirer les considérations adaptées.

La plume est vive car le romancier se cache toujours derrière l'analyste. La France comme les dictateurs corrompus ou certains traits de caractère de la population sont mis en défaut de manière corrosive.

J'ai décidé de mettre en lumière l'extrait de l'ouvrage consacré au sabotage du pétrole camerounais, car il est éclairant et central dans l'analyse économique de Mongo Beti.

Avec la même acuité et vivacité d'esprit, si vous voulez apprendre en peu de temps et de façon brillante l'histoire occultée de la guerre de décolonisation menée par la France au Cameroun ce lien vers le récit imagé et pertinent de Mongo Beti :

Une biographie en français et en anglais car j'ai une lectrice qui désormais lit l'anglais à longueur de journée !

Extrait de la France contre l'Afrique, passage consacré au mystérieux pétrole camerounais :

Partout où il a jailli, l’or noir a été une providence, une vraie bénédiction divine pour les peuples autochtones, auxquels il a procuré des hopitaux, des routes, des écoles, des universités, un progrès enviable, dont ces populations n’auraient même pas rêvé sans lui : c’est vrai de l’Arabie saoudite, de la libye, des émirats du Golfe, de Brunei, du Venezuela, de l’Algérie, dans une grande mesure, et en Afrique noire même, de l’Angola ancienne colonie portugaise, malgré une guerre civile interminable, et surtout du Nigéria. En Afrique francophone, au contraire, où, bizarrement, les phénomènes n’obéissent jamais au cours normal, il n’en est pas allé ainsi.
Pour les pays africains francophones, Gabon, Congo, Cameroun, l’or noir a été une malédiction : non seulement les populations autochtones n’en ont pas profité, non seulement les ressources qui en ont été tirées semblent avoir été consacrées à des entreprises douteuses, mais, qui plus est, l’opinion publique n’a jamais été informée ni des quantités extraites, ni des sommes d’argent versées par les compagnies, ni encore moins de l’utilisation faite de cet argent.
Cette sombre alliance associant les compagnies françaises Total et Elf Aquitaine et les dictateurs des Républiques francophones productrices de pétrole, avec la bénédiction lointaine de l’hôte de l’Elysée, a fait du pétrole dans ces pays un sujet tabou.
En apprenant le plus souvent par la rumeur, jamais par le canal d’une voix officielle, que du pétrole avait été découvert sur leur sol, les Camerounais, les Gabonais, les Congolais eux aussi ont rêvé de progrès rapides, de richesse, de confort. Ils ont attendu de connaître les sites, l’évaluation des réserves, le rythme d’exploitation, le nombre de barils-jour, le montant de dollars récoltés par baril, le montant, de préférence en dollars, du revenu annuel. Mais plus qu’en tout autre domaine au Cameroun, le dictateur Paul Biya s’est révélé un sphinx, n’ouvrant la bouche que pour articuler des énigmes, à l’occasion de conférences de presse tenues à l’étranger, ou pour esquiver des questions que, d’ailleurs, personne sur place n’osait lui poser. Jamais il n’est arrivé à Paul Biya ni à son prédécesseur d’ailleurs de parler de pétrole à aucune instance de son Etat.
Plus étonnant, l’information concernant le pétrole du Cameroun comme celui du Gabon ou du Congo est inaccessible en France même ; il n’en est pratiquement jamais fait état dans la presse, ni à la radio et, a fortiori, à la télévision. Sachant que deux sociétés françaises, Total et surtout Elf Aquitaine, assurent l’essentiel de l’extraction du pétrole d’Afrique francophone, on se demande quelle implacable omerta enveloppe tout le système, au point qu’il n’a jamais émoustillé le journalisme d’enquête pourtant à la mode en France.

Je crois bien avoir été le premier à dénoncer ce complot (« Camerounais, votre pétrole f… le camp » dans la revue Peuples noirs-Peuples africains, n° 12, novembre-décembre 1979). A l’époque, c’est surtout le black out entretenu sur ce sujet qui révoltait les Camerounais. Plus tard, le scandale se précisa quand on apprit que les sociétés exploitantes et notamment Total et Elf Aquitaine, sociétés de l’Etat français, grand mystique de la coopération désintéressée avec l’Afrique, versaient les revenus du pétrole, non pas à l’Etat camerounais, exigence élémentaire de la morale, mais sur les comptes personnels du dictateur Ahmadou Ahidjo dans les banques étrangères, suisses en particulier, pratique qui s’est poursuivie avec Paul Biya, cela va sans dire. Les premières informations sérieuses sur ce sujet ont été fournies comme d’habitude par la presse américaine. Je me réfère en particulier au Wall Street Journal du 26 mai 1981. L’étude est due à un reporter qui venait de séjourner au Cameroun. Selon la journaliste, les revenus pétroliers du Cameroun pour l’année 1980 se sont élevés à un milliard de dollars ; mais poursuit elle un tiers seulement de ce pactole s’est retrouvé dans le budget.
Le Figaro du 1er juin 1988 écrit à ce sujet : « il fallait à tout prix éviter le mal hollandais qui avait par exemple disloqué l’économie mexicaine. C’est un virus qui entraîne dans une hausse galopante les salaires de l’industrie et de l’administration, puis accélère l’inflation si la manne pétrolière se déverse trop brutalement dans le pays en écrasant les autres secteurs d’activité. Ainsi, conscients de la faible « capacité d’absorption » de la rente pétrolière par leur pays, les dirigeants camerounais eurent comme d’autres producteurs aux caractéristiques voisines une idée lumineuse (sic) : retirer du circuit intérieur les dollars du pétrole afin qu’ils ne contaminent pas le reste de l’économie, et les placer sur un compte hors budget à la discrétion du président de la République. Loin du contrôle parlementaire. Depuis, un brouillard opaque recouvre ce secteur stratégique. Quand il a succédé à M.Ahidjo, Paul Biya s’en est accommodé, en révélant tout de même l’existence de ce « trésor de guerre ». Les exportations inscrites à la balance commerciale officielle n’ont aucune signification. Elles ne servent qu’à lui assurer un solde positif. Il a suffi ensuite chaque année jusqu’en 1987 de réinjecter ces dollars pour des projets « soigneusement » sélectionnés, dans le budget de l’Etat au moyen d’une loi de finances rectificative : au gré du prince.
« La somme ainsi prélevée représentait jusqu’au début de 1986, entre 300 et 500 milliards de francs CFA par an. Certains observateurs évaluent à 1 500 milliards de francs CFA son montant cumulé entre 1982 et 1985. L’Etat, via la Société nationale des Hydrocarbures, l’a placée sur les marchés financiers internationaux, dans l’intention – louable – de la faire fructifier ». Est il encore utile de rappeler que pendant ce temps là le pays manquait cruellement de maternités, d’hopitaux, d’écoles, de routes, de chaussées et de trottoirs dans les villes, de logements sociaux, de médicaments, de tout en somme : et surtout, quel étrange paradoxe, la dette extérieure s’alourdissait sans cesse ?
A la stupéfaction de l’observateur, jamais le problème n’a été pris en charge, au titre de cheval de bataille par les organismes internationaux comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, maîtres d’œuvre des politiques d’ajustement structurel, et à ce titre gendarmes de la solvabilité des Etats faillis et du remboursement de leurs dettes aux grandes banques transnationales. Ces organismes dépêchent régulièrement des fournées d’experts sur place. Ces derniers submergent les populations de mesures d’austérité draconiennes, n’hésitant pas à recommander le dégraissage de la fonction publique (avec environ cent cinquante mille bougres dont le salaire individuel atteint rarement 1 000 francs français par mois, et dans un pays de plus de douze millions d’habitants, il paraît que la fonction publique camerounaise est pléthorique, quand au contraire, chacun peut constater que le pays est effroyablement sous administré), la diminution des crédits de l’éducation, l’arrêt du recrutement à l’Université, etc. En revanche, sur le pétrole, sur les mystères de ses revenus et de leur gestion, silence. N’est ce pas la preuve que la fin de la guerre froide n’a pas entraîné comme par enchantement la fin des connivences entre l’Occident capitaliste et les dictatures du Sud, si utiles naguère le combat contre feu le communisme ? La transparence dans la gestion des revenus pétroliers n’aurait elle pas aidé à restaurer la solvabilité de l’Etat camerounais ? A moins que l’économie et les finances ne soient pas la vraie vocation de ces organismes, tout au plus une couverture. S’avançant pesamment comme ânes chargés de reliques, les experts des organismes internationaux ne dirigent leur attention que là où rien ne mérite de l’attirer ni de la retenir. On les croirait frappés de cécité dès que les dirigeants africains des dictatures peuvent être soupçonnés de brigandage et de déprédation. Seraient ils guidés par l’impératif catégorie de ménager les dictateurs avant tout ?
On me signale que les experts de la Banque mondiale et du Fonds monétaire opérant au Cameroun depuis la fin des années quatre vingt n’ont pas manqué de se préoccuper du chapitre pétrole des comptes de la nation ; ils ont même demandé aux autorités de la dictature de le leur soumettre. Ces dernières s’y sont sèchement refusées. Et ce fut la rupture, croirait-on. Pas du tout. Plus placides que des ruminants, les experts internationaux ont ravalé l’avanie, et, sans aucune indigestion, poursuivi ce qu’ils appellent sans rire l’exécution de leur mission.
A qui fera-t-on croire que ces questions ne sont jamais posées discrètement et en aparté au milieu de la chaleur communicative des banquets inter-républicains ? Quelles réponses leur font alors un Paul Biya, un Omar Bongo '. un Sassou Nguesso, tous amis de la France ? L'opinion publique en Afrique et en Europe est-elle vraiment indigne de le savoir ? Si oui, comme il apparaît à l'expérience, François Mitterrand peut-il nous dire pour quelles raisons ?
Comment expliquer cette cachotterie? C'est ce que Le Figaro suggère fort bien dans la citation qu'on vient de lire :
« Ainsi, conscients de la faible "capacité d'absorption" de la rente pétrolière par leur pays, les dirigeants camerounais eurent, comme d'autres producteurs aux caractéristiques voisines, une idée lumineuse : retirer du circuit intérieur les dollars du pétrole afin qu'ils ne contaminent pas le reste de l'économie, et les placer sur un compte hors budget à la discrétion du président de la République. Loin du contrôle parlementaire. »
Qu'est-ce donc que la faible capacité d'absorption de la rente pétrolière pour un pays donné ? Comment la détermine-t-on, et par qui ? La notion de faible capacité d'absorption de la rente pétrolière apparaît pour ce qu'elle est, une plaisanterie de très mauvais goût, un plaidoyer enfantin échafaudé d'ailleurs après coup, lorsqu'on apprend que, pendant que les dollars du pétrole ainsi retirés des comptes publics pour ne pas contaminer le reste de l'économie, dorment quelque part, l'Etat camerounais n'a pas interrompu sa politique d'emprunts auprès des grands établissements financiers étrangers (ni de quête de dons auprès des États nantis) ; sinon comment la dette extérieure du Cameroun serait-elle aujourd’hui d’un montant de six milliards de dollars ?
On peut trouver le cas du Gabon plus troublant encore que celui du Cameroun. Ce pays, qui n'a pas un million d'habitants, exporte chaque année quelque huit millions de tonnes de pétrole, chiffre estimé, qui doivent bien fournir bon an mal an quelque deux milliards de dollars. Rapporté au million de Gabonais, ce pactole devrait faire le bonheur des populations, autant que dans tel émirat béni. Il n'en est rien, et les Gabonais sont aussi miséreux qu'ailleurs en Afrique. Quant au Congo, pays qui se disait marxiste avec l'approbation de l'Elysée, les affaires publiques y furent longtemps marquées au coin de l'absurde, et inextricables.
Ainsi les Camerounais réclament-ils la libre propriété de leur sous-sol et de sa manne, soit quelques dizaines de milliards de dollars. François Mitterrand peut se permettre de leur proposer, par la voix du dictateur Paul Biya comme l'expression la plus noble de sa solidarité, la réduction partielle d’une dette, chiffrée a quelques dizaines de millions de dollars : une miette. A un peuple qui demande justice, le président français offre le marche de dupes de la charité au rabais, mais il est applaudi par son compère du cru. Interprète providentiellement exclusif de son peuple, ce que Philippe Marcovici appelle un « interlocuteur valable ».
Le système ne peut d'ailleurs fonctionner que si les choses se font au gré du prince, loin du contrôle parlementaire (au demeurant inconcevable), c'est-a-dire sous la férule d un dictateur, choisi de préférence parmi les amis de la France.
C’est à ces impératifs que doit obéir, sur le terrain, l’action des compagnies pétrolières françaises, obligées de verser des royalties, non à l’Etat comme partout à travers le monde, mais à un dictateur, dont on sait aujourd’hui qu’il les a gaspillés allègrement, bien loin de daigner en rendre compte aux populations. Il faut donc soutenir, à tout prix éventuellement, Paul Biya, le dirigeant le plus impopulaire d’Afrique francophone, avec le togolais Eyadema et le zaïrois Sese Seko Mobutu, sinon l’ensemble du mécanisme se détraquerait. On comprend maintenant pourquoi les élections présidentielles du 11 octobre 1992 ont été scandaleusement truquées là-bas, comme elles le seront dans cinq ans, dans dix ans, dans quinze ans, éternellement en un mot, si du moins les rapports entre la France et le Cameroun restent ce qu’ils sont. L’interlocuteur valable devra chaque fois être soustrait à tout aléa, coûte que coûte.
Mais, nous dira-t-on, quels sont les faits et les chiffres, au moins depuis l'avènement de Paul Biya ? Rendues excessivement prudentes par le manque d'information dont l'État est responsable, les sources concordent toutefois pour estimer, avec quelques variantes, que le Cameroun, depuis dix ans, a produit régulièrement environ huit millions de tonnes de pétrole chaque année. Cela doit pouvoir représenter en dix ans de règne de Paul Biya, selon le témoignage d'experts, environ 20 milliards de dollars en tout, versés, semble-t-il, en bonne partie sur un compte personnel du chef de l'État et gérés par lui sans aucun contrôle et dans un mystère complet. Qu'a-t-il fait de ces milliards de dollars? Telle est la question que, au Cameroun, tout le monde se pose. Rappelons que, selon le discours de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, l'insolvabilité actuelle de l'État camerounais, entraînant une faillite universelle qui l'achemine vers la paralysie économique, résulte en partie de la lente et implacable asphyxie du pays par une dette publique de six milliards de dollars environ. Alors voici la question, déjà soulevée ici à plusieurs reprises, qui vient spontanément à l’esprit du premier profane : pourquoi, malgré l’argent de son pétrole, le Cameroun ne peut il pas rembourser cette dette ? Vingt milliards contre cinq, c’est plus qu’il n’en faut ; il resterait même encore un énorme bénéfice au pays, sans doute quinze milliards de dollars, correspondant à plusieurs annuités du budget national.

NB / Marchés tropicaux. une publication spécialisée, datée du 14 février 1992, indique : « La production pour 1991 est estimée à 7 millions de tonnes alors qu'elle approchait les 10 millions en 1985. » Le Figaro, déjà cité, donne les chiffres suivants : 8,493 millions de tonnes pour 1984/1985,9,021 millions pour 1985/1986 ; 8,740 millions pour 1986/1987.

Le phénomène de la gestion du pétrole en Afrique francophone, avec ses extravagances, ses silences, ses dérobades, ses pressions occultes, ses crimes est si étrange qu’on est tenté d’y chercher la clé de l’histoire de ces trente dernières années. En effet, on a beau se triturer les méninges, consulter le dictionnaire, interroger les spécialistes de la politologie, on ne trouve pas d’autre terme pour caractériser la situation que sabotage.
Il faut bien dire que, à la lumière de cette hypothèse, s'éclairent enfin bien des bizarreries, bien des zones d'ombre, bien des extravagances, mais aussi bien des crimes demeurés longtemps mystérieux ou énigmatiques. N'est-ce pas, de surcroît, ce qu'annonçait cette biographie parue dans Le Monde du 30 août 1991, à l'occasion du décès de l'ancien président d'Eî f, Pierre Guillaumat : « Plus puissant que bien des ministres, mais pratiquement inconnu du grand public, Pierre Guillaumat n'a vécu que pour une idée : il n'y a pas de véritable indépendance nationale sans autonomie énergétique. C'est cette autonomie qu'il développera sans relâche, et souvent à l'arraché, dans le pétrole. [...] « L'exemple de Clemenceau, qu'il admire, contraint de mendier auprès des Américains le précieux carburant qui, en 1917, alimentera les taxis de la Marne et forcera la victoire, marque profondément le jeune Pierre Guillaumat. [...] « A la tête de la direction des carburants pendant huit ans, de 1944 à 1951, et en même temps du Bureau de recherche du pétrole pendant quatorze ans, ce "Mattei français' va réussir son pari. Car des hydrocarbures, il en découvre : à Lacq en 1949, puis en Algérie en 1956, au Congo, au Gabon, en 1959. En quelques années, la France a ainsi réussi à maîtriser son destin pétrolier en contrôlant une bonne partie de ses approvisionnements. [...]
« Dix ans plus tard, en 1966, lorsque l’ensemble fusionne pour former le groupe Elf Aquitaine, Pierre Guillaumat en devient naturellement le premier président. Entre-temps la décolonisation a privé la France du contrôle total de la plupart de « ses » anciens gisements, qu’elle doit partager avec les nouveaux gouvernements. Une période difficile pour cet « émir de la République » […] qui accepte mal la nationalisation en 1971 du pétrole algérien, « son » pétrole, puisqu’il l’a découvert.
« Sous l’aiguillon de son impérieux président, le groupe Elf n’en réussira pas moins à compenser ces pertes, en découvrant du pétrole et du gaz notamment en mer du Nord et en Afrique, et à devenir l’un des premiers groupes pétroliers européens. En 1977, lorsque Pierre Guillaumat prend sa retraite, il laisse une entreprise florissante, bien diversifiée. Certes la France n’a pas réussi totalement à se soustraire à l’influence des majors américains, mais grâce à ses deux groupes pétroliers […], elle a largement réduit sa dépendance. »
La destination du pétrole africain, c’est donc d’assurer l’indépendance énergétique de la France, non de faire le bonheur des Africains, pour lesquels il vaut alors mieux qu’il n’existe pas. Et le reste n’est que littérature.


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