Allez voir Staff Benda Bilili !!!

Extraits du Monde :

On doit cette joie à Renaud Barret et Florent de La Tullaye, deux anciens publicitaires reconvertis dans le documentaire, qui méritent un éloge à double titre : comme auteurs du film, mais aussi comme déclencheurs du succès rencontré par cette formation hors norme.

Présents à Kinshasa en 2004 pour les besoins d'un précédent documentaire sur les musiques urbaines, ils y font connaissance du groupe, et, enthousiasmés par leurs compositions - un mélange très singulier de musiques traditionnelles, de funk et de blues mis au service de récits triviaux, décrivant les problèmes de leur vie quotidienne - décident de produire leur premier album. Dans la foulée, ils entreprennent aussi de les filmer, depuis les répétitions à Kinshasa dans un studio de fortune jusqu'au succès inespéré rencontré par l'album et leur tournée européenne.


BENDA BILILI - Extrait #1
envoyé par BendaBilili. - Les dernières bandes annonces en ligne.

L'autre mérite de ce documentaire, à travers les extraordinaires personnages qu'il met en valeur, est d'offrir un exemple de vitalité, une leçon de persévérance et d'espoir, comme le cinéma ne nous en donne pas si souvent. Dans leur chaise roulante transformée en vélo, dans leurs habitats de fortune, dans la lutte harassante qu'ils livrent pour leur seule survie, ces hommes animés par une passion de la musique qui est aussi bien une passion de la résistance à l'infortune nous donnent une sacrée leçon de vie.

Moi :

Une formidable leçon de vie et d'espérance, un optimisme sans faille et quelle joie d'entendre Ricjy si persévérant dire à ses collègues au moment de prendre l'avion pour l'Europe : "Et ne venez pas me dire que je ne vous avais pas prévenu !"

Cet homme sans rien en connaître est un chef de projet hors normes, qui insuffle la volonté et la détermination au groupe, sait convaincre des orientations qu'il donne, et n'abandonne jamais ni les siens ni ses idées. Un modèle à suivre pour nous tous.



Je laisse Le Monde finir : [...]l'humour inespéré de ces hommes jeté à la face de l'adversité, seront pour le spectateur des sentiments, des images inoubliables. Benda Bilili ! n'est peut-être pas une leçon de cinéma, mais il est en un certain sens mieux que ça : un film qui aide à vivre.

Et je ne peux m'empêcher à l'autre géant du continent africain que représente pour moi Victor Démé, également longtemps oublié des circuits de production européens. Merci à eux tous pour cette musique phénoménale, sensuelle et rythmée de sentiments profonds : le génie burkinabé