"Enorme succès en Russie, l'Ile raconte l'histoire d'un moine mystique et indiscipliné qui, dans une île perdue de la mer Blanche a la réputation de faire des miracles. Il attire les fidèles et perturbe la hiérarchie du monastère. Dans l'entretien au Monde, Pavel Lounguine explique que son moine, "un emmerdeur" appartient à une tradition très ancienne en Russie, celle des fous de dieu ayant le don de lire dans le passé et le futur. Ils défient le pouvoir et sont respectés par le peuple".
Extraits de l'article du Monde du 9 janvier 2008 :
"C'est sur une île perdue de la mer Blanche, dans l'Arctique, que se situe le monastère où le père Anatoli fait des siennes. Ce moine perturbe la vie de la congrégation. Il est toujours en retard à la messe, où il arrive avec un seul pied chaussé et braille au lieu de chanter. Iconoclaste, Blasphémateur, il houspille le père supérieur, dont il envoie les bottes au feu pour le débarasser des biens matériels ("c'est dans les bottes d'évêque que se nichent le plus de péchés"). Il vit à l'écart dans un taudis, ramassant du charbon pour alimenter la chaudière du monastère.
Selon une rumeur, il posséderait le pouvoir de guérir les malades, d'exorciser les démons et de prédire l'avenir. Les étrangers le croient, qui ne cessent de venir le consulter. Anatoli met la foi de ces visiteurs à l'épreuve ; il éconduit une femme enceinte qui voulait avorter, fait le ventriloque devant une veuve pour lui prouver que son mari est vivant et qu'elle doit abandonner sa ferme pour le rejoindre, exige d'une mère venue avec un fils à la jambe gangrenée, qu'elle reste une nuit au monastère pour garantir le miracle.
Humble, priant sans cesse le Seigneur d'avoir pitié de lui, de le purifier, de ne pas l'abandonner, Anatoli a un secret, et depuis, miné par la culpabilité, il se considère indigne de l'intérêt qu'il suscite, mi-fou, mi-illuminé, il s'est imposé une sorte d'emprisonnement pour faire acte de repentance et implorer un pardon pour pouvoir mourir en paix.
Cet halluciné est interprété avec charisme par Piotr Mamonov, ex-chanteur rock, touché par la grâce comme son personnage. Lounguine confie qu'il n'aurait pas tourné le film sans lui. »
Mon avis : Ce personnage correspond exactement aux personnages de Dostoïevski qui les vénérait également. Ils sont essentiellement apparus suite à un schisme sur la liturgie : on les appelait les « vieux-croyants », car ils avaient refusé l'évolution de la liturgie. Ermites errants, vivant selon le voeu de pauvreté, ils étaient extrêmement populaires en Russie par rapport au clergé. Et quand un écrivain comme Dostoïevski les louait, voilà qui en ajoutait encore. D'ailleurs Dostoïevski était assez peu clérical. Le clergé est toujours suspect en Russie. Surtout ces croyants sont des mystiques, doublés de personnes qui cherchent le bien : ce sont eux qui sont au plus près de la Russie croyante (Cf l'article sur Dostoïevski consacré à la religion).
Dans les frères Karamazov, Dostoïevski décrit le père Zossime, un vieux croyant, s'agenouillant et baisant les pieds du héros, Dimitri Karamazov, sans un mot, dès qu'il le voit et alors qu'ils ne se connaissent pas, lequel héros est sur la voie de la rédemption. La Russie, Quoi !! Tout simplement parce que le prêtre a reconnu un homme bon. Quel mysticisme !
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jeudi 31 janvier 2008
lundi 14 janvier 2008
Dostoïevski, Une biographie, suite (3)
Nous sommes maintenant préparés à sonder la religion de Dostoïevski. Il passe pour le représentant du christianisme. Il faut y regarder de plus près car la notion de christianisme repose sur certaines croyances en Dieu, Christ et l’Eglise.
Or Dostoïevski n’est pas sûr de croire en Dieu. Dans les Démons, son porte parole, Chatov confesse croire à la Russie, la religion orthodoxe et au Christ. Mais en Dieu ? il se déclare sur ce point tourmenté par le doute. Mais il déteste les athées. « Si Dieu n’existe pas tout est permis » dit un personnage de Crime et Chatiment et une remarque comique de l’Idiot devient : « Si Dieu n’existe pas, que devient mon grade de capitaine ? ».
L’amour de Dostoïevski pour le Christ est en revanche très tôt attesté. Il lui est revenu au bagne : « Par le peuple, je le reçus de nouveau dans mon cœur ». Quel Christ ? : un homme avant tout, un homme idéal, admirable, qui n’a nullement besoin d’être un être divin. Si déjà le christ avait existé en tant qu’être moral, s’il avait accompli toutes les bonnes actions, sans qu’il y ait forcément eu de miracles, s’il fut mort à 33 ans sur la croix du fait de ses ennemis qui ne supportaient plus de le voir faire le bien et de devenir pour cette raison célèbre, alors pour Dostoïevski, « il n’est rien de plus beau, de plus profond, de plus sympathique, de plus parfait que le Christ ». Du coup, il peut se dire « jaloux » du Christ ! puisque celui-ci est un être humain comme lui !
Le prince Mychkine, l’Idiot, dans son roman en est d’ailleurs la figure la plus proche, qui reste à dire la vérité quelles que soient les circonstances. Est ce que le Christ est la Vérité pour Dostoïevski ? « Si l’on me prouvait que le Christ est hors de la vérité et que la vérité soit hors du Christ je voudrais plutôt rester avec le Christ qu’avec la vérité ». Si le Christ était un imposteur et n’avait rien de divin, mais puisqu’il a été si bon, je préfère le suivre semble dire Dostoïevski. La religion est moins importante que le personnage moral ! Pour quelqu’un qui est censé représenter le mieux la pensée chrétienne, admettons qu’il fait fort ! ! On pourrait le taxer d’avoir fait du christ une idole, d’aimer et de confondre la religion avec un homme.
Et l’Eglise ? Dostoïevski nie qu’on puisse être un vrai chrétien, encore moins un russe, en dehors de l’Eglise orthodoxe. Cependant il a peu d’estime pour cette église. La véritable Eglise pour lui est la Russie et dans la Russie, le peuple russe. Certes le peuple ne connaît pas la Bible, l’évangile, « mais pour ce qui est du Christ, il le connaît et il le porte dans son cœur pour l’éternité ». C’est pourquoi le Christ est avant tout le Christ russe, incarnant moins Dieu que la Russie. Alors que pour beaucoup de Russes, la Russie est sainte grâce à sa religion, Dostoïevski pense que la religion est pure à cause de la Russie. Il est plus nationaliste que religieux et cherche à expliquer l’âme russe.
Mais il n’est pas pour autant aveugle : il est même pessimiste sur le monde. Il voit des choses horribles y compris en Russie, pleine de péché et de misère. Il découle de cela une morale qui se calque sur l’humeur russe, capable de barbarie de mensonge de violence mais aussi d’accès de bonté de générosité. Pour lui, voler est excusable mais il est inexcusable d’être propriétaire. Il condamne le viol mais le mariage est suspect. Surtout le péché et la grâce sont simultanés : ce n’est pas la vertu qui prépare à la vertu mais le crime ! Il faut avoir beaucoup souffert, voir avoir accompli de mauvais actes pour après le repentir pouvoir être bon et s’ouvrir mieux à la souffrance des autres. Et selon lui nous serions tous des pécheurs donc des gens susceptibles aussi de faire le bien ! !
Quel est son héritage ? Beaucoup de gens n’ont connu et commencé à apprécier la religion qu’avec ses romans, alors même qu’on a vu que s’il n’admettrait pas quon dise qu’il n’est pas religieux, du moins sa religion est elle très déconnectée des vérités habituelles.
Lénine le vomissait et il fut logiquement interdit par l’Union soviétique. Evident puisqu’il les comparait à des Démons 40 ans avant de les connaître ! Pourtant bien des penseurs ont suivi Dostoïevski quand ils écrivent aujourd’hui que l’Union soviétique a protégé la Russie de la bourgeoisie occidentale. Selon un penseur russe, Berdaïev, l’enfer russe, que seul un Russe peut comprendre est tout de même préférable à la satisfaction suisse. Soljénitsyne qui a connu et témoigné sur le goulag n’a pas comme Dostoïevski adoré ceux qui l’y ont envoyé, mais une fois en Europe, il n’a jamais appris l’anglais et n’a pensé qu’à la Russie, comptant lui aussi sur le peuple pour la rénover. Comme Dostoïevski, la religion la morale et la nation sont au dessus de la politique pour lui.
Quant à l’Occident ?C’est essentiellement le penseur religieux qu’on a repéré, car par sa morale associée à la technique du roman policier, il représente « une sorte de bouée de sauvetage capable d’insuffler dans la littérature le supplément d’âme ». Pour les religieux qui le connaissent vraiment, il est fort de café sur l’Evangile, mais il a été surtout apprécié après les deux guerres mondiales. On a comparé alors les frères Karamazov à un 5ème évangile, dans un monde en plein désarroi.
Or Dostoïevski n’est pas sûr de croire en Dieu. Dans les Démons, son porte parole, Chatov confesse croire à la Russie, la religion orthodoxe et au Christ. Mais en Dieu ? il se déclare sur ce point tourmenté par le doute. Mais il déteste les athées. « Si Dieu n’existe pas tout est permis » dit un personnage de Crime et Chatiment et une remarque comique de l’Idiot devient : « Si Dieu n’existe pas, que devient mon grade de capitaine ? ».
L’amour de Dostoïevski pour le Christ est en revanche très tôt attesté. Il lui est revenu au bagne : « Par le peuple, je le reçus de nouveau dans mon cœur ». Quel Christ ? : un homme avant tout, un homme idéal, admirable, qui n’a nullement besoin d’être un être divin. Si déjà le christ avait existé en tant qu’être moral, s’il avait accompli toutes les bonnes actions, sans qu’il y ait forcément eu de miracles, s’il fut mort à 33 ans sur la croix du fait de ses ennemis qui ne supportaient plus de le voir faire le bien et de devenir pour cette raison célèbre, alors pour Dostoïevski, « il n’est rien de plus beau, de plus profond, de plus sympathique, de plus parfait que le Christ ». Du coup, il peut se dire « jaloux » du Christ ! puisque celui-ci est un être humain comme lui !
Le prince Mychkine, l’Idiot, dans son roman en est d’ailleurs la figure la plus proche, qui reste à dire la vérité quelles que soient les circonstances. Est ce que le Christ est la Vérité pour Dostoïevski ? « Si l’on me prouvait que le Christ est hors de la vérité et que la vérité soit hors du Christ je voudrais plutôt rester avec le Christ qu’avec la vérité ». Si le Christ était un imposteur et n’avait rien de divin, mais puisqu’il a été si bon, je préfère le suivre semble dire Dostoïevski. La religion est moins importante que le personnage moral ! Pour quelqu’un qui est censé représenter le mieux la pensée chrétienne, admettons qu’il fait fort ! ! On pourrait le taxer d’avoir fait du christ une idole, d’aimer et de confondre la religion avec un homme.
Et l’Eglise ? Dostoïevski nie qu’on puisse être un vrai chrétien, encore moins un russe, en dehors de l’Eglise orthodoxe. Cependant il a peu d’estime pour cette église. La véritable Eglise pour lui est la Russie et dans la Russie, le peuple russe. Certes le peuple ne connaît pas la Bible, l’évangile, « mais pour ce qui est du Christ, il le connaît et il le porte dans son cœur pour l’éternité ». C’est pourquoi le Christ est avant tout le Christ russe, incarnant moins Dieu que la Russie. Alors que pour beaucoup de Russes, la Russie est sainte grâce à sa religion, Dostoïevski pense que la religion est pure à cause de la Russie. Il est plus nationaliste que religieux et cherche à expliquer l’âme russe.
Mais il n’est pas pour autant aveugle : il est même pessimiste sur le monde. Il voit des choses horribles y compris en Russie, pleine de péché et de misère. Il découle de cela une morale qui se calque sur l’humeur russe, capable de barbarie de mensonge de violence mais aussi d’accès de bonté de générosité. Pour lui, voler est excusable mais il est inexcusable d’être propriétaire. Il condamne le viol mais le mariage est suspect. Surtout le péché et la grâce sont simultanés : ce n’est pas la vertu qui prépare à la vertu mais le crime ! Il faut avoir beaucoup souffert, voir avoir accompli de mauvais actes pour après le repentir pouvoir être bon et s’ouvrir mieux à la souffrance des autres. Et selon lui nous serions tous des pécheurs donc des gens susceptibles aussi de faire le bien ! !
Quel est son héritage ? Beaucoup de gens n’ont connu et commencé à apprécier la religion qu’avec ses romans, alors même qu’on a vu que s’il n’admettrait pas quon dise qu’il n’est pas religieux, du moins sa religion est elle très déconnectée des vérités habituelles.
Lénine le vomissait et il fut logiquement interdit par l’Union soviétique. Evident puisqu’il les comparait à des Démons 40 ans avant de les connaître ! Pourtant bien des penseurs ont suivi Dostoïevski quand ils écrivent aujourd’hui que l’Union soviétique a protégé la Russie de la bourgeoisie occidentale. Selon un penseur russe, Berdaïev, l’enfer russe, que seul un Russe peut comprendre est tout de même préférable à la satisfaction suisse. Soljénitsyne qui a connu et témoigné sur le goulag n’a pas comme Dostoïevski adoré ceux qui l’y ont envoyé, mais une fois en Europe, il n’a jamais appris l’anglais et n’a pensé qu’à la Russie, comptant lui aussi sur le peuple pour la rénover. Comme Dostoïevski, la religion la morale et la nation sont au dessus de la politique pour lui.
Quant à l’Occident ?C’est essentiellement le penseur religieux qu’on a repéré, car par sa morale associée à la technique du roman policier, il représente « une sorte de bouée de sauvetage capable d’insuffler dans la littérature le supplément d’âme ». Pour les religieux qui le connaissent vraiment, il est fort de café sur l’Evangile, mais il a été surtout apprécié après les deux guerres mondiales. On a comparé alors les frères Karamazov à un 5ème évangile, dans un monde en plein désarroi.
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"Le bien suprême était là, dans le cercle des choses et de la nature humaine.
Je ne demande plus où il est : il fut dans le monde, il y peut revenir, il n'y est maintenant qu'un peu plus caché. Je ne demande plus ce qu'il est : je l'ai vu et je l'ai connu."
Hölderlin, Hyperion
"Dans tes faux-fuyants,
Les crimes ont été escamotés
Dans un endroit
Où ils peuvent oublier"
Portishead
"Je suis d'une morale douteuse : je doute de la morale des autres"
Marguerite Duras
Je suis bourré de condescendances
Pour mes faiblesses si dures à avaler
Ce qui fait que je flanche
Quand on essaie de m'apprécier
Miossec, le chien mouillé (en silence)
Je ne demande plus où il est : il fut dans le monde, il y peut revenir, il n'y est maintenant qu'un peu plus caché. Je ne demande plus ce qu'il est : je l'ai vu et je l'ai connu."
Hölderlin, Hyperion
"Dans tes faux-fuyants,
Les crimes ont été escamotés
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Où ils peuvent oublier"
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