dimanche 30 septembre 2012

Minority Report

C'est Tom Cruise, tombé amoureux de la nouvelle, qui aura l'idée du projet Minority Report et d'y convier Steven Spielberg. Cela marque la première collaboration des deux hommes qui avaient prévu de travailler ensemble dès leur première rencontre en 1983, à l'époque de Risky Business. Ils se retrouveront dans la Guerre des mondes. L'acteur a effectué la plupart de ses cascades lui-même, fort de son expérience sur Mission impossible 2 même si le réalisateur est parvenu à l'empêcher d'en faire certaines.


L'idéologie sécuritaire

Sous couvert du thème de la sécurité, Minority Report pose la question philosophique classique du libre arbitre face au déterminisme. L'une des questions principales est donc : « le futur est-il écrit ou le libre-arbitre, les choix, peuvent-ils modifier celui-ci ? ». Celle-ci est aussi discutée à travers la question de la justesse de la vision des précogs. Agatha affirme que dès l'instant où Anderton connaît son avenir, il peut le changer. Le film montre aussi que c'est cette connaissance d'Anderton qui peut être la cause de la mort de Leo Crow. Dès lors, peut-on accuser quelqu'un du fait qu'il va commettre un meurtre si quelqu'un peut faire en sorte, à l'aide des précogs, de faire commettre un meurtre ? Le crime existerait-il si l'on ne tentait pas de l'empêcher? Le traitement de ce thème a entraîné des critiques à la fois positives, parfois même faisant de ce point le principal intérêt du films et négatives.

On peut également, comme les Cahiers du cinéma, voir une interrogation sur le concept de « tolérance zéro ».






Entre futur proche et rétrofuturisme

Pour créer un futur proche crédible, Steven Spielberg, en 1999, invita quinze expert du Global Business Network, son président Peter Schwartz, le fondateur de Wired Kevin Kelly et le démographe et journaliste Joel Garreau dans un hôtel de Santa Monica. Ils y ont fait un brainstorming pour réfléchir en détail à quoi ressemblerait le monde de 2054. Parmi les experts, on pouvait compter Stewart Brand, Peter Calthrope, Douglas Coupland, le professeur au Media Lab du MIT Neil Gershenfeld, le chercheur en biomédecine de la DARPA Shaun Jones, l'un des inventeurs de la réalité virtuelle Jaron Lanier, le designer automobile Harald Belker (qui avait travaillé sur xXx et Armageddon)27 et l'ancien doyen de l'école d'architecture du MIT William J. Mitchell. Le film aura d'ailleurs prédit quelques innovations technologiques apparus les années suivantes : avènement des interfaces tactiles, écrans publicitaires intelligents...

Les discussions n'ont pas changé les éléments clefs dont les séquences d'action du film avaient besoin, mais ont néanmoins influencé les aspects utopiques du film. John Underkoffler, le conseiller scientifique et technologique du film, décrivit au final celui-ci comme « plus gris et plus ambigu » que ce qu'ils avaient prévu en 1999.



D'un point de vue stylistique, Minority Report peut faire penser à A.I. Intelligence artificielle, précédent film réalisé par Steven Spielberg, plus qu'à E.T. l'extra-terrestre, un autre de ses films de science-fiction référence31. Le film est volontairement suréclairé et durant la postproduction, un traitement sans blanchiment (bleach bypass) a été utilisé. Cela donne au film un aspect particulier, avec des couleurs vraiment désaturées. On dirait presque un film en noir et blanc du fait que les tons noirs et les ombres sont très marquées. Le film possède 481 plans d'effets spéciaux, ce qui en fait le film le plus complexe de Steven Spielberg, selon Bonnie Curtis, qui n'avait pas atteint ce nombre depuis Rencontres du troisième type.

On lui prête pourtant parfois, malgré une apparence froide futuriste donné par ces couleurs, un aspect fin des années 1970, rétrofuturiste. Selon Spielberg lui-même, la musique renvoie aux films noirs de l'époque de Humphrey Bogart et de John Huston.

En France, la très grande majorité des critiques est conquise25. Gérard Delorme de Première trouve que c'est le film le plus excitant de Steven Spielberg depuis Jurassic Park et que la prestation des deux acteurs principaux est bonne. C'est « réussi » pour Télérama, « du grand art » pour le Figaro, « essentiel » pour Mad Movies, « dynamique et inventif » pour Zurban. Libération note cependant une « vague insatisfaction finale ».

Donc plutôt que de vous parler plus longuement du film, allez le louer HI HI HI !!!

Bip Bip !!

Tel est mon nouveau surnom au travail !

Car on m'a fait une surprise pour mon anniversaire, que je n'ai pas vu venir (si, si !!!) !

Et me voilà comparé pour sa rapidité à Bip Bip !!! qui échappe toujours à Coyote !

Alors pour ceux qui ne sauraient pas à qui je suis comparé voici une video sur les exploits de mon nouveau surnom : bip bip !!



Il faut dire que je suis difficile à trouver dans mon bureau !

Mes thèmes préférés

Rokia Traore - Un cri d'amour pour l'Afrique

Irma vep

Irma vep
Maggie Cheung

Mes citations

"Le bien suprême était là, dans le cercle des choses et de la nature humaine.
Je ne demande plus où il est : il fut dans le monde, il y peut revenir, il n'y est maintenant qu'un peu plus caché. Je ne demande plus ce qu'il est : je l'ai vu et je l'ai connu."

Hölderlin, Hyperion



"Dans tes faux-fuyants,
Les crimes ont été escamotés
Dans un endroit
Où ils peuvent oublier"

Portishead



"Je suis d'une morale douteuse : je doute de la morale des autres"

Marguerite Duras



Je suis bourré de condescendances
Pour mes faiblesses si dures à avaler
Ce qui fait que je flanche
Quand on essaie de m'apprécier

Miossec, le chien mouillé (en silence)