samedi 27 juin 2009

Recouvrance

A lire, cet article sur Recouvrance ! Avec ses habitants, son identité.

Portrait de Recouvrance

Encore du football gaélique !

J'aime beaucoup cette vidéo car on est dans l'esprit football gaélique !!! de l'entrainement au match. Voir sur un terrain en Irlande des jeunes s'entrainer sous un temps maussade et pluvieux vous fait à jamais aimer ce sport et l'Irlande, comme de voir ces stades remplis pour ce sport populaire ! (super musique de fond au passage !)



Sport où la vitesse d'exécution importe beaucoup, où il faut courir beaucoup et où la défense est souvent désavantagée, où seul le pressing importe !

Et dire que les australiens courent aussi comme cela dans tous les sens !! (clin d'oeil)

Je cherchai hier soir une video récente sur le foot gaélique et je suis tombé sur cette rencontre :



J'aime beaucoup cette video car on perçoit la vitesse d'exécution (au début de la vidéo d'ailleurs, la camera a du mal à suivre mais çà s'améliorer au fur et à mesure).

Je l'aime aussi car on voit qu'un creux en termes de pressing conduit les blancs à prendre point sur point, ce qui les conduit droit à la défaite, mais tout cela va se retourner après un temps fort exactement inverse

Les blancs réussissent de très bons passages en s'approchant très près du but, mais la défense des bleus leur permet de récupérer la balle quasi sur la ligne de but et de remonter tout le terrain pour marquer !

Et aussi parce qu'on sent la liesse populaire est présente

Une autre explication sur les règles du foot gaelique, où on voit que ce sport national est aussi pratiqué par les filles : un excellent exercice d'écoute en Irlandais !

Une nouvelle vidéo de Saint-Vincent



Comme vous l'avez compris à la musique présente sur mon blog en ce moment, je suis sous le charme de cette chanteuse U.S. !!! Je trouve rafraichissant ce rythme saccadé. Très iconoclaste et en même temps référence au blues, à une vieille tradition musicale noire.

lundi 15 juin 2009

Mais qu'a donc fait le Parlement européen au cours des 5 dernières années ?

Cet article pro-européen, " le tigre de papier montre ses crocs" montre la naissance et les travers d'un Parlement européen en quête d'affirmation et sans doute en train d'y parvenir : retour sur les décisions importantes des 5 dernières années :

Le point de vue bulgare sur l'Europe

Le scepticisme c'est bon pour les riches !!

Il fait parfois du bien de se décentrer : ici le point de vue bulgare, mi-désabusé, mi-cocasse mais qui rappelle que l'euroscepticisme est un luxe de riches que les Bulgares ne peuvent pas se permettre aux contraires des pays "wealthy" !

La plupart des Bulgares ne savent certainement pas que le pays le plus occidental du continent est le Portugal. Tout comme la majorité des Portugais, à l’exception peut-être d’un certain José Manuel Durão Barroso, ignorent que la Bulgarie est le pays le plus européen de l’UE, dans la mesure où les Bulgares sont les plus euroenthousiastes de l’Union.

L’ironie de l’histoire veut que ces deux pays ne sont en rien représentatifs ni de l’Occident ni de l’européanité. La confusion devient totale lorsqu’on y ajoute la contradiction suivante : les Bulgares, qui selon un récent sondage Eurobaromètre, sont les plus heureux de faire partie de l’Union, ne comptent pas aller massivement voter le 7 juin. Le taux de participation de notre pays risque même d’être inférieur à la moyenne européenne, soit au-dessous de 35 %. Dans le même temps, 44 % des sondés indiquent qu’ils considèrent ces élections comme “importantes” pour le pays. A croire que ces sondés ne considèrent pas la Bulgarie comme leur pays…

L’une des explications de cette passivité attendue est l’enchaînement des élections européennes et nationales. Le vote du 7 juin est ainsi perçu comme un tour de chauffe, voire comme le premier tour des législatives [qui auront lieu en juillet]. Pourquoi, alors, s’user à aller voter ?

Mais pourquoi les Bulgares font-ils plus confiance à Bruxelles qu’à Sofia ? Mieux encore : pour la majorité des Bulgares, la surveillance exercée par Bruxelles sur leur gouvernement est perçue comme le seul mécanisme efficace de contrôle d’une élite politique corrompue qui ne craint ni les médias, ni l’opposition, ni la justice du pays. La seule sanction efficace, c’est l’arrêt des subventions européennes, soit autant de millions d’euros destinés à améliorer l’état du pays et… à enrichir les gouvernants.

La dernière contradiction tient au désaveu de la classe politique actuelle. Ceux qui font campagne pour les élections européennes sont, dans leur grande majorité, sélectionnés et adoubés par les grands partis nationaux, ceux-là mêmes qui sont discrédités aux yeux de l’opinion. Et, pour finir, je soupçonne fortement que la source du scepticisme bulgare soit cette légendaire pauvreté matérielle, mère de tous les vices. Pourquoi se décarcasser pour envoyer à Strasbourg quelqu’un qui va gagner des dizaines de fois mon revenu mensuel ? se demande le Bulgare lambda. Que faire ? Ma réponse est simple : pour ne pas sombrer dans un euroscepticisme précoce, il nous faut travailler à améliorer notre niveau de vie. Car cet euroscepticisme-là est une denrée de luxe, disponible uniquement dans des pays qui ont la conviction qu’ils peuvent se débrouiller seuls dans un monde soumis à la concurrence et à la mondialisation.

04.06.2009 | Ivo Indjev
Journaliste et auteur d’un blog politique très lu.

Quatre vérités à propos de l'Europe ... vues de Roumanie

Sous le titre Certains sont plus égaux que d'autres, cet article clairvoyant et politiquement incorrect recadre le débat et montre que les grands Etats se font les champions de faire respecter des règles qu'eux mêmes bafouent ou organisent la restriction d'accès au marché dont ils ont profité :

la veille des élections européennes, une série d’événements donne une image ­angoissante de l’Union, et en par­ticulier de la place qu’occupe notre région en son sein.

Premièrement, le cap des cinq ans de la première vague d’élargissement aux pays de l’ancien bloc communiste vient d’être franchi. Mais cet anniversaire est passé inaperçu, avec une absence de festivités officielles qu’on peut presque qualifier de grossière, étant donné l’énorme appétit des institutions européennes pour ce genre d’événement. La raison ? Les leaders ouest-européens voudraient, pour la plupart, qu’on oublie leur rôle dans l’élargissement, eu égard aux craintes profondes de leurs électorats vis-à-vis du plombier polonais, du menuisier tchèque, etc. Sur fond d’une crise qui amplifie encore les attitudes irrationnelles du public envers la mondialisation et le capitalisme, personne n’a envie de célébrer un événement qui a exposé à plus de concurrence les douillets prolétaires ouest-européens.

Deuxièmement, l’Allemagne et l’Autriche ont décidé de continuer à imposer aux ressortissants des huit pays ex-communistes des restrictions à l’accès à leur marché du travail. Une mesure perçue comme insultante, d’autant qu’elle vient de deux pays qui ont largement profité des fruits de l’élargissement de l’UE en termes de nouveaux marchés et de nouveaux sites de production. Nous sommes face à un message clair : que certains aient bénéficié de cette manne ne signifie pas que l’on doive s’attendre à ce qu’ils renvoient l’ascenseur, comme le veut la fameuse solidarité européenne, qui, de fait, n’existe que sur le papier.

Troisièmement, une étude récente conclut que la libre circulation des travailleurs contribue pour quelque 50 milliards d’euros par an au PIB de l’Union. Lorsque la crise sera finie, cette somme sera multipliée par deux, affirme la même étude, sponsorisée par… la Commission européenne. Le message ? La réalité économique ne justifie pas les dérapages nationalistes et protectionnistes des Occidentaux. Quatrièmement, la Commission a déclaré qu’elle prendrait des mesures de rétorsion contre la Roumanie (et elle l’a fait), parce que, avec un déficit budgétaire de plus de 3 %, celle-ci contrevient à l’une des principales dispositions du pacte de stabilité. Le fait que des pays comme la France ou l’Allemagne dépassent depuis longtemps ce taux sans se voir pénaliser est un sujet que l’on ne doit pas évoquer, parce que ce n’est pas poli. Que faut-il comprendre ? Que même dans une Union solidaire, certains sont plus égaux que d’autres.

Aucun de ces messages n’est une nouveauté. Toutefois, leur accumulation en un laps de temps aussi court, en pleine crise, souligne à quel point la Roumanie et ses sœurs ex-communistes sont seules, dans une Union où chacun fait en réalité ce qui est le mieux pour lui, même si dans les discours c’est le bien commun qui prévaut.


* Conseiller auprès du président du Sénat de Roumanie, Courrier International, n° 971 11.06.2009

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"Je suis d'une morale douteuse : je doute de la morale des autres"

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Je suis bourré de condescendances
Pour mes faiblesses si dures à avaler
Ce qui fait que je flanche
Quand on essaie de m'apprécier

Miossec, le chien mouillé (en silence)