vendredi 27 février 2009

Romy Schneider et Michel Piccoli

Il est des extraits qui se passent de commentaires ...







Clair de Femme

vendredi 20 février 2009

Les enfants perdus de Mbour

les enfants perdus de mbour


les enfants


Thalassa du 20/02 : Les enfants perdus de M'bour - kewego
Les enfants perdus de M'bour



Un reportage de Daniel Grandclément et Odile Grandclément

Une production DGP



La scène se passe à M’Bour, un port du Sénégal. Des dizaines d’enfants mendient, chacun avec la même gamelle à la main. Ils ont entre 4 et 15 ans. Tous sont en haillons, sales, et semblent inexorablement seuls et abandonnés. Ils sont partout, à chaque coin de rue, chaque carrefour. Ce sont eux qui ont en charge les basses besognes. Ils aident au déchargement du poisson, récurent les coques des pirogues et même quelquefois partent en mer avec les pêcheurs.

Ce sont des Talibés, des élèves des écoles coraniques. Toutes celles-ci ne sont pas logées à la même enseigne, mais celles de M’bour, comme des centaines d’autres au Sénégal, obligent leurs élèves à mendier l’essentiel de la journée. Quelques- unes les obligeant même à rapporter de l’argent sous peine d’être impitoyablement battus.

Chaque village africain abritait autrefois son école coranique. Le maître, le marabout, en contrepartie de l’enseignement qu’il prodiguait à ses élèves, les envoyait cultiver son champ et, un bref moment de la journée, quémander de la nourriture dans les maisons du village.

L’exode rural a bouleversé ces pratiques. Les villages vides, certains maîtres installent leurs écoles dans les villes et les enfants consacrent la majeure partie de leur temps à la mendicité. Et quand ils ne mendient pas, ils apprennent le coran. Par cœur, des heures durant, sous le fouet du Marabout, luttant contre le sommeil et la faim.

En visite à M’bour pour filmer un autre sujet j’ai été bouleversé par la vision de ces foules d’enfants tristes, et c’est pourquoi j’ai voulu vivre quelques semaines à leur côté. J’en rapporte ce film, ces images dures, témoins d’un phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur. A cause de la sècheresse, de la misère qui monte, d’une certaine forme d’intégrisme, le nombre de talibés malheureux augmente massivement dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.



Un reportage de Daniel Grandclément et Odile Grandclément :

La scène se passe à M’Bour, un port du Sénégal. Des dizaines d’enfants mendient, chacun avec la même gamelle à la main. Ils ont entre 4 et 15 ans. Tous sont en haillons, sales, et semblent inexorablement seuls et abandonnés. Ils sont partout, à chaque coin de rue, chaque carrefour. Ce sont eux qui ont en charge les basses besognes. Ils aident au déchargement du poisson, récurent les coques des pirogues et même quelquefois partent en mer avec les pêcheurs.
Ce sont des Talibés, des élèves des écoles coraniques. Toutes celles-ci ne sont pas logées à la même enseigne, mais celles de M’bour, comme des centaines d’autres au Sénégal, obligent leurs élèves à mendier l’essentiel de la journée. Quelques- unes les obligeant même à rapporter de l’argent sous peine d’être impitoyablement battus.
Chaque village africain abritait autrefois son école coranique. Le maître, le marabout, en contrepartie de l’enseignement qu’il prodiguait à ses élèves, les envoyait cultiver son champ et, un bref moment de la journée, quémander de la nourriture dans les maisons du village.
L’exode rural a bouleversé ces pratiques. Les villages vides, certains maîtres installent leurs écoles dans les villes et les enfants consacrent la majeure partie de leur temps à la mendicité. Et quand ils ne mendient pas, ils apprennent le coran. Par cœur, des heures durant, sous le fouet du Marabout, luttant contre le sommeil et la faim.
En visite à M’bour pour filmer un autre sujet j’ai été bouleversé par la vision de ces foules d’enfants tristes, et c’est pourquoi j’ai voulu vivre quelques semaines à leur côté. J’en rapporte ce film, ces images dures, témoins d’un phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur. A cause de la sècheresse, de la misère qui monte, d’une certaine forme d’intégrisme, le nombre de talibés malheureux augmente massivement dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.


« On peut se demander pourquoi ce reportage est diffusé dans "Thalassa", note Georges Pernoud, responsable de l'émission. Il est exceptionnel. Et son auteur est Daniel Grandclément, une de nos grandes signatures. » A l'origine, ce dernier part au Sénégal pour un tout autre sujet, « mais à M'Bour, j'ai été frappé par ces troupes d'enfants malheureux, mendiants. Ce n'était pas des gosses isolés, c'était des dizaines. J'ai voulu savoir. Si cela a pu passer dans "Thalassa", c'est que Pernoud déteste la routine, et apprécie aussi un ton différent. » Pour ce dernier, « quand nous débarquons dans un port, on n'y va pas avec des oeillères. Le sujet était fort, on ne va pas le refuser au prétexte que ce n'est pas assez maritime ! » Il reprend : « Un jour, un chercheur de Normale sup m'a dit qu'il y avait une erreur dans le sous-titre de "Thalassa". Que cela n'était pas le magazine de la mer, mais le magazine des hommes et de la mer. Ce reportage-là, c'est la part des hommes. »

mardi 17 février 2009

Ô Miossec !!! Et merci Tiersen !

Deux autres petites videos : l'une qui constitue la seule interview sur la tournée des deux zygotos : un duo de bretons libres

La seconde video, c'est Miossec qui s'est invité dans un concert de Bretagne à Loc-Maria-Plouzané le 23 Août 2008, suivi d'un autre groupe qui chante également la ville de Brest, pardon, Recouvrance !! Electric bazar :



Et une troisième, de la part de l'écorché vif :

comment çà commence, comment çà finit

Meilleurs extraits du concert de Grenoble

Tout le concert de Miossec et Tiersen à Grenoble se trouve sur You tube grâce à un(e) admirateur (rice) que je remercie sans bornes !

Mes deux extraits préférés, les plus courts et les plus incisifs avec la patte Miossec qui ne craint pas le mauvais jeu de mot ou le mauvais goût caractérisé pour mieux faire mouche !

La Plaisanterie qui n'est pas une ! Certain-e-s vont se sentir mal à l'aise à l'écoute des paroles mais assumons !



Et dans le rôle inverse du mec largué qui n'arrive pas à complètement raccrocher avec encore une fois des rimes perverses et qui font mal

mercredi 11 février 2009

Les VIDEOS du concert de Miossec et Tiersen !

Le début du concert de Miossec - Tiersen en video :


Un autre passage du concert :


Je n'aurai pas le coeur de critiquer cet enregistrement sauvage, tellement c'est une bouffée d'oxygène : au contraire, un grand merci !

Et le moment tant attendu : la chanson déjà phare (ou sémaphore c'est selon !) de ce concert :



Et un extrait d'un autre concert de Tiersen pour la chanson La Rade qu'il reprend dans le cadre de la tournée :



Enfin la chanson ici chantée par le seul Tiersen alors qu'il l'a chantée avec Gaëlle Kerrien en Bretagne (ah oui, Miossec se moquait gentiment d'elle en lui demandant si elle venait bien de plouzané !!!) :



J'avoue que je remercie plus Tiersen pour avoir ainsi éclairé les paroles de Miossec que pour sa propre oeuvre musicale et parolière auquel je suis moins attaché. Mais je le remercie sincèrement de ce renouvellement de Miossec. Une grande réussite ! Seul un Breton pouvait réussir cela !

Miossec et Tiersen : compte-rendus Brest et Saint-Brieuc

Alors arrivée ce 24 janvier au soir, à Brest dans le hall du Quartz : ma place est numérotée et je suis conduit sur le balcon. Le concert commence à l'heure. Autour de moi un public qui me met plus mal à l'aise qu'à l'habitude, pas l'habitude de voir ces gens et ces foulards, ces cheveux blancs et parfois le ton feutré d'une salle de spectacle. C'est la fin des salles enfumées et je sens déjà que les blagues seront moins à l'ordre du jour ce soir. Je me dis peut-être s'agit il là du public du quartz ou du public de ceux qui vont voir Tiersen que je ne connais pas.

La musique porte littéralement les paroles de Miossec. Une musique de velours, enfin à la hauteur des paroles, même si parfois on ressent l'influence pop un peu trop sirupeuse pour le rock enragé de Miossec. Refrain trop mélodique. Mais tout est parfait : on entend bien la voix de Miossec que l'on devine bien préparé pour cette soirée : à jeun et sûr de lui-même attentif à sa prestation comme jamais. Peut-être l'envie de ne pas décevoir son acolyte. Les chansons se succèdent et le charme opère. On sent que les répétitions se sont faites au quartz dans cette salle et que le groupe y a ses aises. Je dis surtout cela après avoir fait la comparaison avec Saint-Brieuc quelques jours plus tard.

Appliqué Miossec, tellement belle voix, tellement belle chanson que j'ai envie de dire au sommet de son art. Heureusement que les paroles sont toujours aussi engagées, sinon j'aurai dit aussi au vu du peu de blagues qu'il s'était rangé. Il a pris le meilleur de ce que l'application pouvait donner mais n'a pas changé l'inspiration. Les textes sont ciselés et il est heureux de pouvoir l'entendre si bien dans cette salle.

Gaëlle Kerrien fait une entrée remarquée même si ce soir là je suis peu enclin à apprécier sa prestation. Je suis sous le charme de ce Miossec certes un peu aseptisé sur la forme mais pas sur le fond. C'est plus classe, les paroles se distinguent mieux de la musique, une certaine gravité et la prestation réussie semblent de nouvelles marques de fabrique.

Le public brestois va me réconforter tellement les deux enfants du pays sont redemandés à tel point qu'ils reviennent penauds pour dire qu'ils n'ont plus rien à chanter si ce n'est qu'il est bon d'avoir un ami lance Miossec à la cantonade. Cela n'empêche les rappels se succèdent quand bien même ils n'auraient rien à dire. Le retour de la lumière n'empêchera pas le public de rester debout et d'applaudir à tout rompre juste pour le plaisir de ne pas se faire rompre le charme. C'est un grand succès et un grand moment que d'avoir été là. Et finalement on sent une communion autour de ce concert, alors que tous ne sont pas à mon avis des fans. L'émotion des textes de Miossec est passée au delà de ce qu'il avait su faire sur scène à mon goût, où d'habitude on va le voir juste pour retrouver l'artiste apprécié sur l'album. D'où le trait de génie de commencer par des concerts, même si nous allons souffrir privés de notre dose jusqu'à la fin de l'été. Pourtant j'avais déjà été à l'avant-première d'un album, 1964, il y a quelques années mais Miossec ne pouvait profiter alors de la maîtrise musicale de Tiersen, qui par sa musique met en valeur les paroles, éclaircit les textes, comme Miossec n'a jamais su le faire seul. Mais j'avoue que j'ai toujours apprécié aussi les albums non finis, où le fond dominait la forme. Cette fois ci l'exercice était d'arriver à un objet scénique abouti, quand bien même Miossec se moque de textes qu'il dit ne pas connaître.

Soirée magique, enchanteresse pourra bien dire Ouest France, tellement l'osmose fut forte ce soir-là. La chance aussi d'avoir participé à la troisième soirée de concert, la plus aboutie à Brest en somme,je pense, même si la deuxième a apparemment aussi marqué les esprits au vu des CR et articles que j'ai pus lire.

Saint-Brieuc

A peine eu le temps de quitter le boulot qu'il me faut mettre le pied sur l'accélérateur pour avoir une chance d'assister au concert. Surtout que je sais désormais qu'ils ne tardent pas à débuter, ce qui est aussi une nouveauté pour Miossec. J'arrive à 20 h 30 à Saint-Brieuc où j'ai la chance de croiser aussitôt un interlocuteur valable qui m'explique rapidement comment me rendre à la salle. J'y rentre en même temps que les artistes et suis conduit à ma place non numérotée mais toujours située sur le balcon comme pour tout retardataire. Mais je suis bien placé.

Là, la maîtrise de l'agencement entre les paroles et la voix de Miossec avec le niveau sonore est mal ajusté : à cause de la salle. Aussi parce que Miossec se désunit au fur et à mesure qu'il sent que les chansons s'enchainent avec moins de réussite qu'à Brest où je l'avais laissé.

Il aura l'humour d'avouer à un moment qu'à la pause, avant le rappel, ils avaient eu l'occasion de dire qu'il y avait eu trop d'aigus dans les graves !!!

Souvent les paroles sont inaudibles particulièrement sur les premières chansons et je ne dois de suivre que parce que j'ai déjà écouté quatre à 5 jours auparavant les dits textes avec une bonne diction et une musique à bonne hauteur. Ici la musique emporte le flot des paroles et Miossec commence à ne plus produire des prestations optimales aussi rares que celles de Brest.

Du coup Gaëlle Kerrien et Tiersen qui se fait modeste durant cette tournée qui sont plus en exergue, particulièrement elle dont les refrains sur deux chansons sont parfaitement élancés et font mouche, surtout épaulée par Tiersen qui se donne à fond ce soir là.

Peu à peu la joie reprend le dessus de constater que je suis à un concert de Miossec, que ce plaisir là me suffit, même si je comprends que ceux qui découvrent et sont venus pour cela sont désarçonnés, surtout s'ils appréciaient l'artiste jusqu'ici. La découverte est un peu plus rude pour ceux-là même si je sais pour avoir déniché tout récemment les premières videos des concerts de Miossec-Tiersen que les prestations sont dans l'ensemble très réussies (Cf. notamment Grenoble).

Certaines chansons devraient avoir un succès mélodique indéniable comme les joggers du dimanche, la plaisanterie que j'apprécie particulièrement pour son caractère cru et anti-conformiste, ou celle sur le travail qui me fait penser immanquablement à la maison du peuple de l'écrivain briochin Louis Guilloux ( et là je remercie beaucoup Miossec même s'il n'a jamais cité cet écrivain breton). D'ailleurs Tiersen fait preuve du même engagement dans la chanson la Rade, une des seules chansons de son répertoire qu'il a reprise lors du concert.

Mais je n'en dis pas plus car je voudrais surtout vous faire partager une impression générale. L'album vous en donnera plus... à son heure !

Question à Michèle : à la place de l'album, je t'offre une place de concert de Springsteen mais après tu n'as pas le droit d'écouter l'album avant six mois, tu choisis quoi : l'album ou le concert couplé avec l'attente Hi Hi Hi !! vilain dilemme je reconnais.

De l'article du Monde sur le concert du 23 janvier je retiendrai ce paragraphe, le plus juste : "Désolé, plaisante Miossec devant les 1 500 spectateurs, on joue des chansons que personne ne connaît." A quelques exceptions près, le concert n'est constitué que de morceaux que les deux Brestois ont composés et joués seuls dans le studio d'enregistrement parisien de Yann Tiersen. Le groupe se les a appropriés en répétant une semaine au Quartz. L'excellente acoustique du lieu donne de l'ampleur aux sons, même dans les tâtonnements. Mise en avant, la voix rugueuse de Miossec nourrit ses émotions à vif et ses blues dérisoires de formules qui font déjà mouche : "Seul ce que j'ai perdu m'appartient à jamais", "Donner sa vie, pour qui, pour quoi/Pour quel patronat, pour quel résultat"...

Le meilleur de l'article du télégramme, encore plus juste car révélateur de la pensée de Miossec, après avoir insisté aussi sur les paroles merveilleuses :

"Qu'ont-ils vu et entendu? Une petite vingtaine de morceaux, la majorité amenée à se retrouver sur le prochain album de Miossec, attendu pour la fin de l'été. En ouverture, «Nos belles années». Du Miossec dans le texte: «Comme je préfère ta haine à ton amour, car c'est elle qui me montre sous mon vrai jour».

«La plaisanterie», marquée par le rythme pour une fois binaire de la batterie d'Arnaud Dieterlen, sera finalement loin d'en être une, comme le craignait Miossec en lançant le morceau. [...] Au final, Christophe Miossec a apprécié le challenge de «faire des chansons que personne ne connaît et que nous apprenons en même temps». Le trouvant moins périlleux qu'il n'y paraît, bien qu'il se baissait régulièrement pour jeter un oeil à ses textes, couchés sur papier et posés sur un pupitre. Il parle d'un «confort intellectuel. Les gens ne savent pas où ils vont. Tu sais qu'ils ne vont pas applaudir d'entrée. C'est super sain. C'est juste de la musique pour de la musique»

Commentaire d'un connaisseur de Miossec :

"Super concert.

Les 2 compères ont bien bossé et le résultat est extrêmement intéressant et varié. Miossec chante 90% du temps, mais parfois Tiersen donne un peu de voix et ils ont une sympathique jeune chanteuse (Gaëlle Kerrien) qui intervient sur quelques morceaux.

Miossec est assez inégal en concert (je sais, ça doit faire la 20e fois que je le vois), mais là, il a vraiment bien assuré. Tiersen était vraiment impeccable aussi (gratte, piano ou voix selon les moments). Le reste du groupe assure bien aussi. Bon, c'était la première date de la tournée, donc il y a eu quelques hésitations, mais globalement ils ont bien rempli leurs 100 minutes de concert.

Vivement l'album (août 2009)"

En fait il a tout bien dit comme moi mais en beaucoup plus simple ! Le lien vers son commentaire :

Comme je suis de bonne composition, une critique acerbe du concert des deux acolytes :

Alors au programme, j'attendais le concert Tiersen/miossec avec une impatience même pas imaginable. Je rêais de voir enfin, en vrai, tiersen nous dévoiler sa virtuosité... Que dal. En fait, c'était un concert de Miossec tout seul, qui se reprenait, tout seul... Quand on a écrit " La maison", oser remettre " Démolit", " Pierre par pierre, brique par brique" dans la même chanson, c'est un peu...moyen. Et c'est qu'un exemple. Le seul moment génial, c'était "La rade", le seul vrai morceau où on a bien vu Tiersen... Miossec a fait du ultra réchauffé, du qui veut rien dire ( " comme on s'accroche à un trottoir" bah ouai, tout le monde fait ça..), et si je vous dit, par exemple, "amour", forcément, vous attendez le mot "toujours" pour la rime d'apres...bah miossec aussi ... En bref, il était sobre, c'était le seul truc vraiment admirable (fallait voir a Carhaix...). Pour la présentation, le contenu, et la tromperie de l'affiche, c'était moins bien... J'avais pas l'intention de payer 28€50 pour voir Miossec chanter quinze fois a peu pres la même chanson...

Bon en même temps vous ne retrouverez pas souvent une telle ouverture d'esprit sur ce blog je préviens !

Une fan, comme moi : Quel beau cadeau d'anniversaire pour les 20 ans du Quartz Brest (Scène Nationale) !.

Un autre fan, qui sait particulièrement bien raconter son engouement : brest : du Vauban au Quartz, changement de décor ...

La liste des chansons (nous n'avons que les titres à nous partager, snif, snif !! :

Setlist :

01. Nos Belles Années
02. Les Joggeurs Du Dimanche
03. Seul Ce Que…
04. Fermer La Maison
05. Hais Moi
06. CDD
07. Loin De La Foule
08. Kala
09. La Rade
10. Chien De Paille
11. Jésus
12. Montparnasse
13. Non Non Non Non (Je Ne Suis Pas Saoul)
14. Fortune De Mer
15. La Plaisanterie (premier rappel)
16. Fuck Me
17. Ainsi Soit-Elle (Georges Perros)
18. Je M’En Vais (second rappel)

mardi 10 février 2009

Les images de Bellevarde : une superbe journée



Une piste de Bellevarde dont on ne voit pas la partie haute. Ils partent dans les nuages et le brouillard à 2 800 mètres d'altitude. Arrivée 1 000 mètres plus bas après trois kilomètres de course !




Le parfait supporter !



La piste derrière nous.



Eh Oui on est au pays du chocolat mais non Michèle, on ne peut entrer à la recherche des chocolats dans le stand Milka qu'accompagné d'un enfant. On était prêt à adopter et partager les bénéfices !



J'y suis !



La sortie de l'Ancolie, dangereuse et impressionnante, surtout qu'ils arrivent à pleine vitesse dans le goulet.



A nouveau la sortie de l'Ancolie



En face la piste de Solaize pour les dames



D'autres tentent de nous rejoindre. Tout à l'heure en bas, ils seront plus nombreux.




Val d'Isère qui baignait dans le soleil. Alors que le temps en bas à Bourg Saint Maurice dans la vallée avait laissé craindre le pire !



Une chute impressionnante d'un descendeur juste devant nous. Le plus surprenant est qu'il y a forcément deux à trois chutes par course.



L'arrivée des secours.



Redescendant sur un ski, le descendeur est chaleureusement applaudi.




Un cameraman descend la piste !



Sans commentaires !!



Superbe vue de là-haut !



Aux couleurs de la France ! Porter haut les couleurs et de bonne humeur !



Place aux skieurs : ce qu'il faut savoir : que Jérôme n'a pas réussi à prendre une photo : le skieur était déjà parti ! que Jean-François a réussi à prendre des photos et le must pour Sébastien qui a réussi à prendre les videos du message précédent : le meilleur des trois, sans conteste !







La pente est rude !



Non, il ne va pas tomber dans les maisons !



A fond !



Et on redescend tous ... comme on peut !



bis !



Assez vite, cela donne ce spectacle ! exercice de luge en perspective !




Après l'effort, les descendeurs ont le droit au réconfort d'un chaud soleil, avant de redescendre à Bourg Saint Maurice sous la pluie, la neige fondue et le ciel bas !



Gros dodo de Jérôme (lever à 4 heures du matin après un coucher à une heure du matin et une semaine de travail bien remplie)






Adieu à la vache Milka !
Vue sur la piste de Bellevarde !



Nous étions situés à mi hauteur, avec une vue sur la sortie de l'Ancolie - le point le plus chaud de la descente ! 10 mètres de large entre deux rochers et voyions jusqu'à l'arrivée avec une fin de piste en devers à notre niveau : cela sera impressionnant lors du passage des descendeurs

Trois supporters cherchent le bon emplacement !



Trois supporters durant la montée vers notre emplacement (pas si mal que çà car tout près de cameramen de france télévisions !) : d'autres spectateurs nous rejoindraient plus tard. Ici une pause durant la montée !

Jérôme en retard dans la montée !



Jérôme dans le gruppetto dans la montée vers la piste de la face de Bellevarde !

Un idiot dans la montée !



Moaahh !!

Les premiers descendeurs !



Le bruit des cloches nous accompagne. Repérer la vitesse et l'équilibre sur la piste de ces fous furieux. Certains sembleront encore plus chahutés par la piste !! Comme ballottés par les flots !

Un deuxième descendeur !



Le bas de la piste suppose d'avoir suffisamment pris d'élan sinon on peut perdre beaucoup de centièmes de secondes faute d'un élan suffisant. Juste après les deux devers, se situe en effet cette partie plus plane jusqu'au saut de l'arrivée (raboté par les organisateurs), cette partie nous est en partie cachée jusqu'à ce que le skieur réapparaisse pour le saut final.

Euh malgré les commentaires, il se pourrait que ce soit le vainqueur ! Eh oui car sa combinaison fait furieusement penser aux canadiens. Or un seul canadien a fini sur les quatre : le futur vainqueur !!! Jacob Kucera !

Marco Buechel, qui finira 4ème de la descente



Descente impressionnante, tout à l'attaque sur les dernières portes !

Les derniers descendeurs !



Euh oui pour redescendre nous avons pris le chemin de la luge et avec Sebastien on a disons joué aux quilles avec les personnes devant nous sur la piste !!!! C'était tellement plus simple pour descendre !!!

Nouvel album de Superbus

Petite vidéo sans prétention d'un groupe que j'aime bien. Assez rare pour moi de voir tout le groupe en interview !

jeudi 5 février 2009

Marianne Cohn

Un des ces poèmes bouleversants - je vous invite avec ferveur à lire la biographie de cette résistante - un poème sauvé par un enfant qu'elle avait secouru.

Je trahirai demain, pas aujourd'hui
Aujourd'hui, arrachez-moi les ongles
Je ne trahirai pas !
Vous ne savez pas le bout de mon courage.
moi, je sais.
Vous êtes cinq mains dures avec des bagues.
Vous avez aux pieds des chaussures avec des clous.
Je trahirai demain. Pas aujourd'hui,

Demain.
Il me faut la nuit pour me résoudre.
Il ne me faut pas moins d'une nuit
Pour renier, pour abjurer, pour trahir.
Pour renier mes amis,
Pour abjurer le pain et le vin,
Pour trahir la vie,
pour mourir.
Je trahirai demain. pas aujourd'hui.
La lime est sous le carreau,
La lime n'est pas pour le bourreau,
La lime n'est pas pour le barreau,
Le lime est pour mon poignet.
Aujourd'hui, je n'ai rien à dire.
Je trahirai demain

Mes thèmes préférés

Rokia Traore - Un cri d'amour pour l'Afrique

Irma vep

Irma vep
Maggie Cheung

Mes citations

"Le bien suprême était là, dans le cercle des choses et de la nature humaine.
Je ne demande plus où il est : il fut dans le monde, il y peut revenir, il n'y est maintenant qu'un peu plus caché. Je ne demande plus ce qu'il est : je l'ai vu et je l'ai connu."

Hölderlin, Hyperion



"Dans tes faux-fuyants,
Les crimes ont été escamotés
Dans un endroit
Où ils peuvent oublier"

Portishead



"Je suis d'une morale douteuse : je doute de la morale des autres"

Marguerite Duras



Je suis bourré de condescendances
Pour mes faiblesses si dures à avaler
Ce qui fait que je flanche
Quand on essaie de m'apprécier

Miossec, le chien mouillé (en silence)