samedi 23 février 2008

Kes - la scène de foot



Un des ces grands films avec un extrait hilarant


Aux Marquises




jeudi 21 février 2008

L'offense

C'est l'histoire d'un petit garçon qui avait mauvais caractère.

Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu'à chaque fois qu'il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture.

Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture. Les semaines qui suivirent, à mesure qu'il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture ...

Il découvrit qu'il était plus facile de contrôler son humeur que d'aller planter des clous derrière la clôture ...

Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée. Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou pour chaque jour pendant lequel il contrôlerait son humeur.

Les jours passèrent et le jeune homme pût finalement annoncer à son père qu'il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture. Son père le prit par la main et l'amena à la clôture.

Il lui dit : « Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. A chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci. Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, peu importe combien de fois tu lui diras être désolé, la cicatrice demeurera pour toujours.

Une offense verbale est aussi néfaste qu'une offense physique.


Des trois métamorphoses

« Je vais vous énoncer trois métamorphoses de l'esprit : comment l'esprit devient chameau, comment le chameau devient lion, et comment enfin le lion devient enfant. Il est maint fardeau pesant pour l'esprit, pour l'esprit fort et patient que le respect anime : sa vigueur réclame les fardeaux les plus lourds.
Qu'y a t-il de pesant ? Ainsi interroge l'esprit courageux ; et il s'agenouille comme le chameau et veut qu'on le charge bien.
Quel est le fardeau le plus lourd, ô héros ? - ainsi interroge l'esprit courageux – afin que je le prenne sur moi et que ma force se réjouisse.
N'est ce pas ceci : s'humilier pour faire mal à son orgueil ? Faire luire sa folie pour tourner en dérision sa sagesse ?
Ou est-ce cela : se nourrir des glands et de l'herbe de la connaissance, et souffrir la faim dans son âme, pour l'amour de la vérité ?
Ou est-ce cela : être malade et renvoyer les consolateurs, se lier d'amitié avec des sourds qui n'entendent jamais ce que tu veux ?
Ou est-ce cela : descendre dans l'eau trouble, si c'est l'eau de la vérité, ne repousser ni les froides grenouilles ni les crapauds fiévreux ?
Ou est-ce cela : aimer qui nous méprise et tendre la main au fantôme lorsqu'il veut nous effrayer ?
L'esprit courageux assume tous ces fardeaux pesants : tel le chameau qui , sitôt chargé, se hâte vers le désert, ainsi se hâte-t-il vers son désert.
Mais au fond du désert le plus désolé, s'accomplit la seconde métamorphose : ici l'esprit devient lion, il veut conquérir la liberté et être le maître de son propre désert.
Il cherche ici son dernier maître : il veut être l'ennemi de ce maître, et de son dernier dieu ; pour la victoire, il veut lutter avec le grand dragon.
Quel est le grand dragon que l'esprit ne veut plus appeler ni dieu ni maître ? « Tu dois », s'appelle le grand dragon. Mais l'esprit du lion dit : « Je veux ».
« Tu dois » le guette au bord du chemin, étincelant d'or sous sa carapace aux mille écailles, et sur chaque écaille brille en lettres dorées : « Tu dois ! »
Des valeurs maintes fois séculaires brillent sur ces écailles et ainsi parle le plus puissant de tous les dragons : « La valeur de toute chose brille sur moi. »
Toute valeur a déjà été créée, et toutes les valeurs créées sont en moi. En vérité, il ne doit plus y avoir de « Je veux » ! Ainsi parle le dragon.
Mes frères, pourquoi est-il besoin du lion de l'esprit ? N'avons nous pas assez de la bête robuste qui renonce et qui se soumet ?
Créer des valeurs nouvelles, - le lion même ne le peut pas encore : mais se rendre libre pour des créations nouvelles, - c'est là ce que peut la puissance du lion.
Se libérer, opposer un non sacré même au devoir : telle, mes frères, est la tâche qui incombe au lion.
Conquérir le droit de créer des valeurs nouvelles, - c'est la plus terrible conquête pour un esprit patient et respectueux. En vérité, c'est pour lui un rapt et le fait d'une bête de proie.
Il aimait jadis le « Tu dois » comme son bien le plus sacré, afin d'assurer sa liberté aux dépens de son amour : il faut un lion pour un tel rapt.
Mais dites-moi, mes frères, que peut faire l'enfant que le lion n'ait pu faire ? Pourquoi faut-il que le lion féroce devienne enfant ?
L'enfant est innocence et oubli, un nouveau commencement et un jeu, une roue qui roule sur elle-même, un premier mouvement, un « oui » sacré. Oui, pour le jeu de la création, mes frères, il est besoin d'un « oui » sacré. C'est sa volonté que l'esprit veut à présent, c'est son propre monde que veut gagner celui qui est perdu au monde.
Je vous ai nommé trois métamorphoses de l'esprit : comment l'esprit devient chameau, comment l'esprit devient lion, et comment, enfin, le lion devient enfant. »

Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche


La généalogie de la morale

L'homme noble est plein de confiance et de franchise envers lui-même (« noble de naissance »souligne la nuance de franchise et peut-être celle de naïveté), l'homme du ressentiment n'est ni franc, ni naïf, ni honnête et sincère envers lui-même. Son âme louche ; son esprit aime les repaires, les détours et les portes dérobées, tout ce qui est dissimulé de nature le touche comme son monde à lui, sa sécurité, son réconfort ; quant à se taire, à ne pas oublier, à patienter, à se faire momentanément petit, à s'humilier, il s'y entend à merveille. Une telle race d'hommes du ressentiment finira nécessairement par être plus circonspecte que n'importe quelle race noble, elle honorera la circonspection dans une tout autre mesure : à savoir comme une condition d'existence de premier ordre, tandis que chez l'homme noble la prudence aurait plutôt le sens d'un luxe, d'un raffinement : elle est bien moins essentielle que le bon fonctionnement des instincts régulateurs inconscients ou même qu'un certain manque de prudence, qui peut s'exprimer dans la témérité en face du danger ou de l'ennemi, ou bien dans ces enthousiasmes soudains de la rage, de l'amour, du respect, de la gratitude et de la vengeance qui ont de tout temps distingué les âmes nobles. Car même le ressentiment, quand il se rencontre chez l'homme noble, se manifeste et s'épuise en une réaction instantanée si bien qu'il n'empoisonne pas : deplus, en d'innombrables circonstances où il serait inévitable chez les hommes faibles et impuissants, il n'apparaît même pas. Ne pouvoir prendre longtemps au sérieux ni ses ennemis, ni ses échecs, ni même ses propres méfaits – voilà le signe des natures fortes et accomplies auxquelles une surabondance de force plastique permet de se régénérer, de guérir et même d'oublier (dans le monde moderne, Mirabeau en est un bon exemple, lui qui n'avait pas la mémoire des insultes et des infamies dirigées contre lui, et qui ne pouvait pardonner, pour la simple raison qu'il – oubliait). Un tel homme se débarasse d'un seul coup de beaucoup de vermine qui chez d'autres s'incrusterait ; le véritable « amour de ses ennemis » n'est possible qu'ici, à supposer qu'il le soit sur terre. Combien profond est le respect que porte à ses ennemis l'homme noble ! - et un tel respect est déjà un pont vers l'amour ...L'homme noble exige que son ennemi lui soit comme une distinction, il ne supporte pas d'autre ennemi que celui chez qui il n'y a rien à mépriser et beaucoup à vénérer ! Que l'on se représente au contraire « l'ennemi »tel que le conçoit l'homme du ressentiment, et nous tenons là son exploit à lui, sa création : il a conçu « l'ennemi méchant », « le méchant » comme principe, à partir duquel il imagine par imitation et comme antithèse un « bon » - lui-même ! ...

Friedrich Nietzsche, La généalogie de la morale


mardi 12 février 2008

Dolls de Takeshi Kitano














gOdARD SentiMENTal




vendredi 8 février 2008

La retraite devant Moscou : la rencontre d'une vieille femme russe

Nous arrêtons les voitures au milieu de la rue obscure du village. Petlioura est un magicien pour ce qui est de se procurer du lait, des pommes, de creuser des abris et de trouver où dormir. Il disparaît dans l'obscurité. Mais cette fois-ci, il semble qu'il ne soit pas à la hauteur. Nous entrons dans une isba glaciale et noire comme une tombe. A l'intérieur, dans le froid et les ténèbres, est assise une vieille femme de soixante-dix ans qui fredonne des chansons. Elle nous accueille avec joie, avec plaisir, pas du tout comme le font les vieilles, sans gémissements, ni lamentations, alors que tout porte à croire qu'elle a toutes les raisons de se plaindre de son sort. Son histoire est la suivante.

Sa fille, ouvrière d'usine à Moscou, l'a conduite à la campagne chez son fils, l'y a laissée et s'en est retournée en ville. Son fils est le président du kolkhoze, il l'a fait déménager dans cette maison à demi ruinée, la bru ne voulant à aucun prix vivre avec sa belle-mère. La même bru interdit au fils d'aider sa mère, qui vit de ce que lui donnent les braves gens. De temps à autre, le fils lui apporte, à l'insu de sa femme, un petit peu de millet ou des pommes de terre. Son deuxième fils, Vania, le cadet, qui travaille dans une usine à Toula, est parti à la guerre comme volontaire. Il combat près de Smolensk, il n'y a pas de lettres de lui depuis longtemps, un mois entier. Vania est son préféré. Elle raconte toute cette histoire d'une voix pleine de bonté, sereine, sans amertume, sans rancune, sans douleur, sans reproche, elle raconte, comme un sage, un philosophe, un savant parlant des lois cruelles, mais naturelles de la vie. Avec la générosité d'une reine, elle a donné à notre meute transie toutes ses provisions, sans rien en garder : une dizaine de petites bûches, qui devaient lui suffire pour une semaine, une pleine poignée de gros sel, tout entière, si bien qu'il ne lui en est pas resté un grain : elle nous a donné la moitié d'un seau de pommes de terre, n'en gardant pas plus d'une demi-douzaine de petites, elle a donné son oreiller : un sac bourré de paille, et sa couverture trouée. Elle a apporté une lampe, et lorsque les chauffeurs ont voulu y mettre de l'essence, elle s'y est opposée : « l'essence, vous en aurez besoin », et elle a apporté une minuscule fiole où elle conservait une « réserve » sacro-sainte de pétrole lampant et l'a vidée dans la lampe ... Nous ayant offert chaleur, nourriture, lumière, couche moelleuse, elle s'en est allée derrière la cloison, dans la partie froide de l'isba. Elle s'est assise là et s'est mise à fredonner ses chansons.

Je suis allé la trouver : « Babouchka, mais vous, vous êtes dans le noir, le froid et vous allez vous coucher à même les planches ? » Elle s'est contentée de me faire un geste de main. « Comment faites vous donc, seule, toutes les nuits dans l'obscurité et le froid ? - Ma foi, je reste dans le noir, je me chante quelque chose ou je me raconte des histoires. »
Quand le chaudron de pommes de terre a été cuit, nous avons mangé, nous nous sommes bien réchauffés, nous nous sommes couchés. La vieille est venue nous trouver, elle est restée debout près de la porte et elle a dit : « Maintenant je vais vous chanter des chansons », et elle s'est mise à chanter d'une voix fruste, basse, rauque, une voix non pas de vieille femme mais de vieil homme ...

Puis Elle a dit : « Oh, quelle santé j'avais, un vrai cheval ! » Et elle nous a raconté : « le diable est venu me trouver hier, la nuit, il a enfoncé ses griffes dans ma paume. Je me suis mise à prier : « Que Dieu se lève et que ses ennemis se dispersent », mais il n'y a pas prêté la moindre attention. Alors j'ai commencé à l'agonir de gros mots, il est parti immédiatement.
« Et avant-hier, monVania est venu, la nuit. Il s'est assis à table et a regardé par la fenêtre. Je l'ai appelé : « Vania, Vania ! « , et il a continué à se taire et à regarder par la fenêtre. »
Si nous sommes un jour vainqueurs dans cette guerre effroyable, féroce, c'est parce que nous avons de grands coeurs de cette trempe au plus profond du peuple, des justes à l'âme généreuse et prête à tout donner sans compter. Des vieilles comme cela sont les mères de ces fils qui, dans leur grande simplicité, donnent leur vie « pour leurs prochains » aussi facilement, aussi généreusement que cette vieille femme de Toula, si pauvre, nous a offert sa nourriture, sa lumière, son bois, son sel. Il peut bien n'y en avoir qu'une petite poignée sur notre terre, elles vaincront.

Cette pauvresse à la générosité royale nous a à tous fait forte impression. Le matin, nous lui avons donné toutes nos réserves, et les chauffeurs, pris d'une fièvre de bonté, ont ratissé tous les environs et lui ont apporté une quantité de bois et de pommes de terre telle que cela devrait lui suffire jusqu'au printemps. « Ca alors ... la vieille ... » a déclaré Petlioura quand nous sommes sortis sur la route, et il a hoché la tête.

V.Grossman, Carnets de guerre, journaliste à Krasnaïa Zvezda


Préface d'Albert Camus à la Maison du Peuple de Louis Guilloux

Presque tous les écrivains français qui prétendent aujourd'hui parler au nom du prolétariat sont nés de parents aisés ou fortunés. Ce n'est pas une tare, il y a du hasard dans la naissance, et je ne trouve cela ni bien ni mal. Je me borne à signaler au sociologue une anomalie et un objet d'études. On peut d'ailleurs essayer d'expliquer ce paradoxe en soutenant, avec un sage de mes amis, que parler de ce qu'on ignore finit par vous l'apprendre.

Il reste qu'on peut avoir ses préférences. Et, pour moi, j'ai toujours préféré qu'on témoignât, si j'ose dire, après avoir été égorgé. La pauvreté, par exemple, laisse à ceux qui l'ont vécue une intolérance qui supporte mal qu'on parle d'un certain dénuement autrement qu'en connaissance de cause. Dans les périodiques et les livres rédigés par les spécialistes du progrès, on traite souvent du prolétariat comme d'une tribu aux étranges coutumes et on en parle alors d'une manière qui donnerait aux prolétaires la nausée si seulement ils avaient le temps de lire les spécialistes pour s'informer de la bonne marche du progrès. De la flatterie dégoûtante au mépris ingénu, il est difficile de savoir ce qui, dans ces homélies, est le plus insultant. Ne peut-on vraiment se priver d'utiliser et de dégrader ce qu'on prétend vouloir défendre ? Faut-il que la misère toujours soit volée deux fois ? Je ne le pense pas. Quelques hommes au moins, avec Vallès et Dabit, ont su trouver le seul langage qui convenait. Voilà pourquoi j'admire et j'aime l'oeuvre de Louis Guilloux, qui ne flatte ni ne méprise le peuple dont il parle et qui lui restitue la seule grandeur qu'on ne puisse lui arracher, celle de la vérité.

Ce grand écrivain, parce qu'il a fait ses classes à l'école de la nécessité, a appris à juger sans embarras de ce qu'est un homme. Il y a gagné du même coup une sorte de pudeur qui semble mal partagée dans le monde où nous vivons et qui l'empêchera toujours d'accepter que la misère d'autrui puisse être un marchepied, ni qu'elle puisse offrir un sujet de pittoresque pour lequel seul l'artiste n'aurait pas à payer. D.H.Lawrence rapportait souvent à sa naissance dans une famille de mineurs ce qu'il y avait de meilleur en lui-même et dans son oeuvre. Mais Lawrence et ceux qui lui ressemblent savent que, si l'on peut prêter une grandeur à la pauvreté, l'asservissement qui l'accompagne presque toujours ne se justifiera jamais. Par dessus eux-mêmes, leursoeuvres portent condamnation, et les livres de Guilloux ne se soustraient pas à ce grand devoir. De La Maison du Peuple, son premier livre au Pain des rêves et au Jeu de Patience, ils témoignent tous d'une fidélité. L'enfance pauvre, avec ses rêves et ses révoltes, lui a fourni l'inspiration et son premier et de ses derniers livres. Rien n'est plus dangereux qu'un tel sujet qui prête au réalisme facile et à la sentimentalité. Mais la grandeur d'un artiste se mesure aux tentations qu'il a vaincues. Et Guilloux, qui n'idéalise rien, qui peint toujours avec les couleurs les plus justes et les moins crues, sans jamais rechercher l'amertume pour elle-même, a su donner au style les pudeurs de son sujet.

Extrait de la Préface d'Albert Camus à la Maison du Peuple de Louis Guilloux, dans l'édition « les cahiers rouges ».


jeudi 7 février 2008

Championnats du monde de tennis de table Paris Bercy 2003

Pour ceux que de lire tout ce pavé qui suit ennuie, voici le résumé en vidéo (çà pourrait même vous donner envie de lire la suite :
http://fr.youtube.com/watch?v=odAM-s5IC0M

J'ai eu la chance d'assister à cet événement qui devait rester dans l'histoire du tennis de table :

Avec la victoire en simple messieurs d'un Européen pour la première fois depuis 1997 : l'Autrichien W.Schlager
Avec l'avènement d'un joueur somptueux : le Coréen Joo Se Hyuk, qui est mon joueur préféré en tennis de table : son style particulier de défenseur a surpris. Parti avec le dossard 61, il se hissa à 21 ans en finale en défendant et contre-attaquant à la fois. Joo Se Hyuk est le premier défenseur depuis 1969 à atteindre la finale du simple messieurs.
Les trois artistes, l'attaquant grec Kreanga, l'autrichien Werner Schlager et le Coréen Joo Se Hyuk ont réussi à éliminer toute l'armada chinoise emmené par Ma Lin, le maître à penser de l'équipe chinoise, Wang Liqin et le champion olympique, Kong Linghui dernier éliminé en demi-finales par Schlager.
Mais si les Chinois ont échoué dans le simple messieurs, il s'agit bien d'un exploit des autres nations car sur les 20 médailles en jeu, les Chinois en ont raflé 14 à Paris ... (double, double mixte, etc.)

Un extrait montrant la stratégie défensive de Joo Se Hyuk :

http://fr.youtube.com/watch?v=CVGbBEV3g64&NR=1

l'inconnu Joo Se Hyuk au début du tournoi : extrait de Ouest – France :

Quasi inconnu au bataillon, encore qu'il évolue du côté de Séoul au sein d'une formation militaire, voilà plus d'un an que l'Europe n'avait plus entendu parler de lui."J'ai préparé les jeux d'Asie et effectué mon service l'an passé". Une année blanche qui ne lui conférait aucune chance avant Bercy. D'autant qu'il a dû observer six semaines de repos en mars et avril dernier. Joo Se Hyuk n'a participé qu'à 7 matchs internationaux durant les 12 derniers mois.

Joo Se Hyuk élimine un joueur de Taipeh, Chuan Chih Yuan, n° 5 mondial en 1/16 èmes de finale : j'ai assisté à ce match : il commence à se révéler dans son style inimitable avec de très beaux échanges l'exploit passe inaperçu : ce n'est pas un Chinois en face, on se dit qu'il a de la chance, il y a encore trop de tables à observer et ce ne sont que les 1/16 èmes de finales :

http://fr.youtube.com/watch?v=jL_ZEeRK1kg

http://www.dailymotion.com/relevance/search/Joo+Se+Hyuk/video/x22eku_joosehyukkorchuanchihyuan_sport (très belle vidéo).

Joo Se Hyuk élimine un chinois (tous habillés en rouge lors du championnat) :

http://fr.youtube.com/watch?v=xGerCRmg_HE&feature=related

le quart de finale où il se débarasse de Ma Lin le n° 2 mondial et favori : la tension est palpable comme le montrent les applaudissements après chaque point : victoire 4 sets à 3 et Joo Se Hyuk entre dans l'histoire ...alors qu'il n'était pas attendu :

http://fr.youtube.com/watch?v=G_od1XwfwQo

Un très bon résumé de ce quart de finale :

http://fr.youtube.com/watch?v=e3ur37Pgvpc&feature=related

la demi finale très serrée contre Kreanga : très bel échange durant la première partie de la video :

http://fr.youtube.com/watch?v=htaj8pnBz9M&feature=related

le récit de la demi-finale :

http://www.ittf.com/world_events/Stories_detail_fr.asp?ID=4170&s_Tour_Name=World+Championships&

l'autre demi finale où Schlager élimine le dernier Chinois, le champion olympique en titre :

http://www.ittf.com/stories/Stories_detail_fr.asp?ID=4169&General_Catigory=World+Events&

le résumé de la finale Schlager – Joo Se Hyuk :

http://fr.youtube.com/watch?v=Oidw8__e6pw&feature=related

le récit de la finale Schlager – Joo Se Hyuk où ce dernier a laissé passer sa chance :

http://www.eurosport.fr/tennisdetable/sport_sto437247.shtml
http://www.ittf.com/world_events/Stories_detail_fr.asp?ID=4173&s_Tour_Name=World+Championships&

Chez les filles, la concurrence est âpre entre deux amies Wang Nan et Zhang Yining, ma préférée, respectivement 1 et 2 OU ... 2 et 1 : Wang Nan gagne la finale contre sa compatriote et reprend la 1ère place momentanément. Elles gagnent le double ensemble et Wang Nan réalise le triplé en s'imposant dans le double mixte avec Ma Lin !!!

Mais en 2004, la Championne Olympique sera Zhang Yining !! Et elles gagneront ensemble à nouveau le double ....!!!!

La fiche wikipédia consacrée à Zhang Yining :

http://en.wikipedia.org/wiki/Zhang_Yining

Un extrait de la finale :

http://fr.youtube.com/watch?v=ko6LjF67158&feature=related

Le récit d'une amitié et d'une confrontation à Paris :

http://www.ittf.com/world_events/Stories_detail_fr.asp?ID=4171&s_Tour_Name=World+Championships&

La victoire en double des deux reines :

http://www.ittf.com/world_events/Stories_detail_fr.asp?ID=4167&s_Tour_Name=World+Championships&

Un excellent résumé de la finale masculine mais surtout en début de vidéo un point étourdissant du couple parfait Ma Lin – Wang Nan :

http://fr.youtube.com/watch?v=5HY7vMzRlbs&feature=related

Un article sur la victoire du double mixte Ma Lin – Wang Nan et sur leur entente :

http://www.ittf.com/world_events/Stories_detail_fr.asp?ID=4124&s_Tour_Name=World+Championships&

Et toutes les deux continueront de dominer le tennis féminin en 2006 – 2007, etc.
J'apprécie particulièrement la sobriété, le dépouillement du jeu de Zhang Yining tandis que Wang Nan est plus aggressive.

En plus Zhang Yining est très jolie :

http://www.nautiljon.com/people/zhang++yining.html

Et quelques extraits de tennis de table pour la beauté des échanges :

http://fr.youtube.com/watch?v=niWiTkjgAns&eurl=http://www.tennis2table.com/

http://fr.youtube.com/watch?v=qHS-nk8rQ3M&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=tKittETi39w&feature=related

La défense :

http://fr.youtube.com/watch?v=sm6Uz_ucZM0&NR=1

http://fr.youtube.com/watch?v=q3DDzunvzp4&feature=related

En double :

http://fr.youtube.com/watch?v=U6UU0-xm_TI


Mes thèmes préférés

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Mes citations

"Le bien suprême était là, dans le cercle des choses et de la nature humaine.
Je ne demande plus où il est : il fut dans le monde, il y peut revenir, il n'y est maintenant qu'un peu plus caché. Je ne demande plus ce qu'il est : je l'ai vu et je l'ai connu."

Hölderlin, Hyperion



"Dans tes faux-fuyants,
Les crimes ont été escamotés
Dans un endroit
Où ils peuvent oublier"

Portishead



"Je suis d'une morale douteuse : je doute de la morale des autres"

Marguerite Duras



Je suis bourré de condescendances
Pour mes faiblesses si dures à avaler
Ce qui fait que je flanche
Quand on essaie de m'apprécier

Miossec, le chien mouillé (en silence)